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mardi 3 mars 2009

L'homme à la Lamborghini


"Je m’appelle Nico, je possède des vignobles dans la région de l’Alsace, une écurie de Lamborghini et une femme qui a défilé pour les plus grands couturiers d’Europe".
(Non, il ne s'agit pas de notre président bling-bling. en fait, cet esthète libertaire s'appelle Mario, et non Nico, et sa propriété -on pense aux femmes mobilier, dans le prémonitoire "Soleil Vert" de Richard Fleischer- s'appelle Lydia et non Carla).

Mario et Lydia animent avec talent le site un www.petite-bourgeoise.com ("le domaine de ma femme sur le net") déjà visité par 150 000 visiteurs, dans lequel Lydia fait, nous dit Mario, tout pour nous satisfaire!
Mario, tu es un vrai partageur! Juste une petite requète, en passant: entre deux photos du (fort beau) cul de ta femme, pourrais tu en insérer quelques une des lamborghini de ta collection?

Bottom line: toi qui, à l'évidence, n'as pas raté ta vie, en plus de ta femme et de tes lamborghini, possèdes-tu une Rolex, comme Nico?

dimanche 1 mars 2009

Le tombeau de sainte Bernadette




Il y aura bientôt 10 ans que Bernadette Taylor, la virtual girlfriend de milliers de fans du monde entier, a disparu sans laisser d'adresse, laissant ses virtual boyfriends inconsolables. La wayback machine a perdu sa trace après le 29 avril 1999, et les quelques ragots disponibles sur le web font état d'un cancer précoce (qu'elle évoqua dans son journal) ou d'un enlèvement. Pour nous, croyants ordinaires, il reste quelques autels à sa mémoire sur le web: dans le temple de la nudité (curieusement pauvre en images de la sainte), mais surtout dans la basilique contruite pour elle par un fan de la première heure, et déjà visitée par plus de 130 000 fidèles... Grâce aux multiples scènes de la vie de la sainte (Bernadette dans la nature, en lingerie, déguisée, attachée, chattant à la webcam), chacun peut y méditer sur une vie hélas trop courte, au moins sur le web...
Adieu Bernadette, ou que tu sois maintenant, nous n'oublierons ni ton goût immodéré pour l'exhibition, l'alcool et le chocolat, ni ton courageux combat, vêtue de ton seul ruban bleu, contre la censure!

mardi 25 mars 2008

Peintures intimes

La charmante Julia invite tout un chacun à publier sur son blog des photos intimes, qualifiées de sexy. Elle me convie régulièrement (à ma demande!) à admirer les "posts" de ses lecteurs. La plupars sont d'une platitude affligeante, voire sentent à plein nez le raccolage commercial pour des sites payants ou de jeunes femmes se trémoussent à la demande des webmateurs, version moderne du quartier rouge d'Amsterdam.

Certaines photos, pourtant, sont des chefs d'oeuvre, réminiscences involontaires (?) d'oeuvres maitresses du patrimoine pictural: ainsi lorsque Nico nous invite à mater la photo de sa copine, et à "lacher les coms" pour en montrer plus encore, il nous renvoie au Matisse orientalisant du post fauvisme.

Ma copine (Nico)







Beauté orientale (Matisse)

Cette coïncidence imprévue éclaire d'un jour nouveau la pratique en développement rapide, de l'exhibition sur le web de photos intîmes: Nico, publiant sur le "blog gratuit de la sexy julia" la "photo coquine d'une bonne copine", est sans le savoir le continuateur de Matisse exposant au salon une beauté orientale dénudée, et sa démarche n'est ni plus ni moins scandaleuse que celle des générations de peintres de nus anonymes ou célèbres.